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Le roman de François Cheng, roman taoïste ?

Ma, Xinxin (1991-....)

2021

Résumé

Dans cette recherche qui se focalise sur le statut de romancier de François Cheng, et notamment sur ses trois œuvres romanesques Le Dit de Tianyi (1998), L’éternité n’est pas de trop (2002) et Quand reviennent les âmes errantes (2012), nous avons mené une étude sur la manifestation de la pensée philosophique taoïste dans ces romans, sur la transformation d’une cosmologie organique en une esthétique particulière et sur la notion de roman taoïste afin de savoir si les romans de François Cheng en font partie. Ayant une prédilection pour la pensée taoïste, l’écrivain l’incarne dans la fiction romanesque, de manière consciente et inconsciente, à travers différents thèmes, figures et dits taoïstes. Si l’auteur nous fait déjà découvrir la pensée à la fois philosophique et esthétique du taoïsme dans ses nombreux articles, essais et critiques d’art et y puise même de l’inspiration dans sa création poétique, ceci est également le cas dans ses romans qui, tout en dialoguant en filigrane avec l’ensemble de ses autres œuvres, révèlent en outre une expérience créatrice originale. Il est vrai que le fait d’écrire un roman s’inscrit dans une grande tradition française. Loin d’abandonner sa propre vocation poétique, le romancier essaie, à travers la « mise en forme romanesque d’un système philosophique », de recréer des récits de destins gâchés qui se mêlent à des grandes périodes de bouleversements historiques. Cependant, du seul fait de la présence récurrente de la pensée taoïste dans les romans de François Cheng, est-il légitime de les définir comme « romans taoïstes » malgré le dialogue singulier qu’ils nouent avec d’autres courants de pensée ? Ou bien sommes-nous en présence de quelque chose d’encore plus ouvert qui embrasse en même temps l’Un et le Multiple ?.
In this research, which focuses on François Chengs status as a novelist, and in particular on his three novels Le Dit de Tianyi (1998), L’éternité n’est pas de trop (2002) and Quand reviennent les âmes errantes (2012) ), we conducted a study on the manifestation of Taoist philosophical thought in these novels, on the transformation of organic cosmology into a particular aesthetic and on the notion of the Taoist novel to question whether the novels of François Cheng are part of it. With his predilection for Taoist thought, the writer embodies it in fiction, consciously and unconsciously, through different Taoist themes, figures and speeches. If the author already makes us discover the thought both philosophical and aesthetic of Taoism in his numerous articles, essays and art critics and even draws inspiration from it in his poetic creation, this is also the case in his novels which, while having a filigree dialogue with all of his other works, also reveal an original creative experience. It is true that writing a novel is part of a great French tradition. Far from abandoning his own poetic vocation, the novelist tries, through the "novel form of a philosophical system", to recreate stories of hard lot that mingle with great periods of historical upheaval. However, with the recurring presence of Taoist thought in François Cheng's novels, is it thus legitimate to define them as a "Taoist novels" despite the unique dialogue they enter into with other schools of thought? Or are we in the presence of something even more open which simultaneously embraces the One and the Many?
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